L’évolution du comité d’entreprise avec la crise sanitaire

Depuis le 1er janvier 2020, il est obligatoire pour toute entreprise de plus de 11 salariés de disposer d’un CSE (Comité Social et Économique). De ce fait, les CSE sont largement répandus dans les entreprises et leur activité est grandement justifiée par le vif intérêt des salariés. Toutefois, ces derniers ont dû faire face aux conséquences de la crise sanitaire, notamment en digitalisant leurs services et en modifiant leurs offres afin de permettre la continuité des services en cette période exceptionnelle.

Par la rédaction

Une activité réorganisée autour du télétravail


La crise de la COVID 19 pousse les entreprises à développer le télétravail le temps de voir la situation s’apaiser et revenir à la normale. Certaines, à l’image de PSA veulent même faire du télétravail, la norme avec post COVID, 3 jours télétravaillés et 2 jours sur site. Bien entendu, cela a pour conséquence de devoir remodeler l’organisation de travail de sorte à permettre la continuité des activités dans de bonnes circonstances.
Les comités d’entreprise ont également été concernés par ces mesures. Ainsi, les CE autrefois caractérisés par un mode de fonctionnement en présentiel, ont connu une forte digitalisation de leur activité pour s’adapter à la nouvelle donne.
Pour ce faire, les entreprises ont fait appel à des sociétés telles que Capbloc. En effet, cette dernière accompagne les comités d’entreprises dans la digitalisation de leur AG en proposant un vote en ligne.
Par ailleurs, l’adaptation de l’organisation de travail doit respecter la loi indiquée dans l’article L. 2311-2 du Code du travail. Ainsi, l’instauration ou la digitalisation d’un CSE est très complexe et demande du temps et des compétences pour assurer la conformité. Toutefois, toutes les entreprises n’ont pas ces compétences ou même le temps pour assurer la transition ou la création du CSE. Il existe à cet effet, des assistants juridiques en ligne, qui à travers un Guide CSE aident les entreprises dans leurs transformations numériques.

Des activités subventionnées, mais toujours restreintes par la crise sanitaire

Outre l’évolution de l’organisation du comité d’entreprise grâce à la digitalisation, il restait à résoudre la question de l’offre en cette période exceptionnelle. En effet, une bonne partie du budget des CSE était allouée à de la billetterie pour se rendre aux spectacles ainsi qu’aux parcs, cinémas, etc. Comme la crise sanitaire a entraîné la fermeture ponctuelle d’une majorité de ces sites, les offres du CE ne sont plus d’une grande utilité pour les salariés.
Ainsi, de nombreux comités d’entreprise ont dû adapter leurs offres pour continuer de faire profiter les salariés de subventions malgré les contraintes actuelles.
Ce fut le cas du CE de Renault qui disposait d’un trop grand budget inutilisé en fin d’année et qui, à cette occasion, a souhaité modifier l’offre culturelle. Par conséquent, le CE a mis à disposition des salariés des chèques cadeaux « culture » dématérialisés et utilisables en ligne pour remplacer l’offre initiale. Ainsi, l’offre est toujours orientée vers la culture, mais fait face aux contraintes de fermetures de sites ou de restrictions de visites.